Vue sur le lac, près de l’école, accès en auto

Auclair… de Lune, bien sûr il y a la chanson, il y a l’expression. Mais plus encore, l’homme s’appuie depuis longtemps sur les cycles de la Lune pour rythmer sa vie et, en particulier, la culture des plantes. Auclair, on y jardine, on y cultive, on y prédit le temps ou la réussite de la saison des acériculteurs en interrogeant la Lune. Tour à tour de bon ou mauvais augure selon «qu’elle prend ou perd de la force», la Lune offre des repères qui font sourire les uns ou renvoie les autres à une période propice ou non aux travaux sur certaines plantes. Dans notre jardin de poche, d’immenses sphères en saule tressé flottent au-dessus du paysage comme autant de Lunes qui nous montrent leurs phases. On y croise aussi le cosmonaute inukshuk et le ruisseau sec, témoins d’une Lune sans atmosphère ni eau. Menhirs et cratères, quant à eux, font état du relief de cet astre qui, même s’il est gris, n’en fait pas moins rêver. Ici, un banc, là, la majesté du paysage pour le repos du jardinier ou du passant, un instant pour laisser vagabonder l’esprit en se demandant pourquoi il y a tant de gens dans la lune alors qu’elle est inhabitée…